La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la Banque européenne d’investissement (BEI) ainsi que la Banque Mondiale (BM) ont publié un rapport conjoint à fin juillet 2016, dont il ressort, de façon sommaire, que l’absence de stabilité dont souffre la Tunisie en termes politique représente pas moins de 60% du frein à la croissance économique et au développement des entreprises privées. Plus de 6000 entreprises ont été concernées par cette enquête et qui opèrent dans le secteur des technologies et services et sont localisées au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Selon les informations recueillies auprès de ces entreprises, l’instabilité politique est la première cause qui fait barrière à la croissance économique. S’ajoutent à cela l’économie informelle et les difficultés d’accès au financement.
D’un autre côté, le climat des affaires est également en rapport entre les entreprises concernées avec les institutions financières plus précisément les banques et les caisses d’aide. D’après les résultats révélés par l’enquête, environ 45% des entreprises opérant dans le secteur des technologies et services ont obtenu des prêts au moment du lancement de leur activité et en ont bénéficié lors des mises à niveau. Quant au 35% de ces opérateurs qui n’ont pas eu accès à des prêts, ils ont financé leurs activités de façon indépendante. Les 20% restant sont considérés comme des activités ne pouvant bénéficier d’aucune aide financière. Par ailleurs, l’accès aux prêts n’est pas systématique tel que c’est le cas en Egypte où 5% seulement des activités ont pu avoir accès à des financements.
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