JPG Morgan, en dépit de la résilience de l’économie marocaine, les conditions extérieures restent très défavorables et pèsent ainsi considérablement sur le compte couran. Une situation qui résulte de la faible valeur des exportations due à la fragilité du contexte économique européen, d’une part, et à l’augmentation des importations en raison de l’importance de la demande domestique, d’autre part. Cela a conduit automatiquement à une augmentation significative du déficit du compte courant qui a atteint près de 9,3% du PIB en 2012 contre 8% en 2011 et un effritement soutenu des réserves de changes. Elles sont passées d’environ 23 milliards de DH à fin 2010 à seulement 17 milliards à fin 2012», explique l’institution américaine. Elle table par ailleurs sur un déficit budgétaire de 5,1% du PIB en 2013.
L'institution financière ajoute que l’augmentation de la facture énergétique ainsi que celle des matières premières a fait grimper d’une manière importante la charge de la compensation à 6,4% du PIB malgré les efforts du gouvernement de maintenir le déficit budgétaire à 5% du PIB en menant des réformes fiscale. Le rapport de JP Morgan souligne toutefois que le Maroc a réussi en revanche à stabiliser le rythme de sa croissance en comparaison avec les autres pays de la région et ce, en dépit du contexte d'instabilité régionale persistante, les perspectives économiques optimistes et la stabilité politique ayant permis au pays d’attirer davantage les investissements étrangers», souligne JP Morgan. En comparaison, les IDE en Egypte se sont effondrés de 108% en 2011 et dans de moindres proportions, de 24% en Tunisie, ceux du Maroc ont progressé de 60%. Ce rythme soutenu a été maintenu en 2012 puisque les IDE ont de nouveau augmenté de 40% à près de 3,5 milliards de dollars. Les prévisions de JP Morgan pour 2013 tablent sur sur une croissance du PIB à 4,7%, dans des conditions normales de récolte.
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