A quelques jours de la réunion de l'OPEP, le ministre de l'énergie des Emirats Arabes Unis, Suhail al-Mazrouei, a affirmé qu'il serait difficile d'accroître davantage la production des pays membres pour soulager le marché et compenser le vide créé par la production russe, une déclaration faite lors du forum mondial de l'énergie de l'Atlantic Council à Dubaï.
La hausse de la production s'est limitée à l'augmentation convenue en février, de 400 000 barils par jour au cours du mois de mars. Les pays producteurs s'étaient accordés sur une augmentation graduelle de la production pour faire face à la hausse de la demande, alors que l'économie mondiale se reprenait après la crise sanitaire.
Certains pays sont même confrontés à une contraction de leurs productions selon le ministre, avec la baisse des investissements dans le secteur pétrolier, au profit de la transition énergétique. Il faudrait selon Al-Mazrouei fournir 10 millions de barils par jour, pour compenser le retrait du marché du pétrole russe.
Dans son rapport mensuel, l'Opep a maintenu son estimation d'une augmentation de la demande mondiale de 4,15 millions de barils par jour. L'organisation a produit en février 28,47 millions de barils par jour. Les prévisions de la demande mondiale pourraient être révisées à la baisse selon l'OPEP Tout dépendra de l'évolution des prix et surtout des conséquences de la guerre en Ukraine.
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