Les cours pétroliers ont inscrit leurs plus hauts niveaux en sept ans, les tensions diplomatiques entre l'Ukraine et la Russie continuant à susciter des inquiétudes sur l'offre. Le Brent a atteint 91,4 dollars pour la première fois depuis octobre 2014.
Les marchés actions ont été impactés par les préoccupations sur l'ampleur et le rythme du resserrement monétaire à venir aux Etats-Unis, les tensions géopolitiques entre la Russie et l'Ukraine, appuyée par les Occidentaux, et des indicateurs en demi-teinte, ce qui a provoqué un regain de volatilité sur les marchés mondiaux. Heureusement, le début de la saison des résultats annuels, globalement satisfaisant, a permis de limiter la casse, notamment en milieu de semaine.
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La perspective d'une hausse des taux perturbe particulièrement les investisseurs car, s'ils apprécient le fait que les banques centrales veuillent juguler l'inflation, ils craignent également que cela ne ralentisse le rythme de la reprise, que beaucoup considèrent comme fragile. Une fragilité que l'Allemagne est venue confirmer, puisque son PIB a reculé de 0,7% au quatrième trimestre 2021, alors que les analystes visaient -0,3%, après +1,7% au troisième trimestre. En rythme annuel, le PIB se trouve réduit à +1,4% contre +2,9% au T3, un repli de seulement -1%, vers 1,9% était attendu.
Par ailleurs, la croissance du PIB français s'est poursuivie au quatrième trimestre (+0,7% après +3,1%, soit +7% en rythme annuel après -8% en 2020), mais à un rythme plus modéré qu'au trimestre précédent, de même que celle du PIB espagnole (+2%, soit 0,6 point de moins qu'au troisième trimestre).
Les marchés n'ont pas apprécié non plus la hausse de 4,9% de l'indice PCE "core" des prix à la consommation aux Etats-Unis, supérieure aux prévisions, ainsi que la baisse des dépenses des ménages américains en décembre.
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