Les bourses internationales sont sous tensions dans une semaine marquée parune nette remontée des rendements obligataires avec les craintes inflationnistes et la perspective d'une inflexion des politiques monétaires et l'incertitude liée à la guerre en Ukraine ce qui a incité les investisseurs à la prudence.
Les stratèges de Bank of America ont averti que la détérioration de la situation macroéconomique pourrait faire basculer l'économie américaine en récession sur fond de resserrement monétaire de la Réserve fédérale. Mais selon la FED, l'économie américaine serait assez robuste pour supporter un resserrement monétaire rapide: les hausses de taux vont s'accélérer et le 'bilan' (l'encours d'instruments obligataires) va être réduit de presque 100Mds$ par mois. L'assèchement des liquidités est bien plus redoutable pour les marchés qu'un loyer de l'argent plus élevé.
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C'est la seconde pire semaine de l'année consécutive sur les marchés de taux (et termes d'écarts, c'est bien la pire, mais l'impact psychologique était plus marqué fin mars). La poussée haussière n'en finit plus avec +25Pts sur la semaine pour les OAT, +32Pts sur les T-Bonds à 2.71% et les T-Bunds à 0.70%.
L'Euro poursuit logiquement sa décrue avec -0,3% à 1,09/$ et se rapproche de son plancher annuel. La forte tension des taux n'affecte pas l'once d'or qui a fini la semaine sur une note de fermeté avec +1.1% vers 1.945$/Oz.
Les cours pétroliers grimpent mais accusent un recul sur la semaine après le recours aux réserves stratégiques de brut par les pays de l'Agence internationale de l'énergie à hauteur de 240 millions de barils. Le Brent cède 1,96% à 102.3 dollars le baril.
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