Les prix du brut continuent de grimper après avoir franchi
en une semaine les seuils successifs de 101 et 102 dollars. Le baril de "light
sweet crude" pour livraison en avril, coté à New York, est monté à 102,97
dollars, lors des échanges électroniques d'après séance, alors qu’à Londres, le
baril de pétrole Brent a dépassé pour la première fois le niveau historique des
101 dollars, en s'établissant à 101,27 dollars.
L’envolée du prix du pétrole a été fortement stimulée par
les craintes sur le niveau de l’offre face à une demande sans cesse croissante.
Les tensions au Nigéria, entre l’Irak et la Turquie, et la vague de froid aux
états unis, ainsi que la perspective d’une baisse de la production de l’OPEP
lors de sa prochaines réunion en mars. Cette fois, les analystes avancent
surtout la faiblesse du dollar comme le principal catalyseur de la hausse des
cours, rendant le pétrole moins cher pour les investisseurs possédant d’autres
devises, et attirant les fonds spéculatifs en quête de placements sûrs, ce
qu'offrent le pétrole et les autres matières premières contre la volatilité des
places boursières
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