Les Bourses occidentales ont fini le mois de septembre en berne après un mois qui leur a réservé beaucoup de mauvaises surprises. La fin de la semaine du troisième trimestre a été marquée par des chiffres sur l’inflation qui ont rassuré les marchés.
Les dépenses de consommation des ménages ont augmenté de 0,4% le mois dernier par rapport au précédent aux Etats-Unis, d'après le Département du Commerce, une progression assez conforme aux attentes, pour des revenus en croissance eux aussi de 0,4%. Mais surtout, l'indice d'inflation des prix 'PCE' s'est établi à 3,5% en rythme annuel pour août. Le 'PCE Core' (excluant les produits alimentaires et l'énergie) recule de 4,3% à 3,9% d'un mois sur l'autre.
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En zone Euro, le taux d'inflation annuel est estimé à 4,3% en septembre 2023, en baisse sensible par rapport à 5,2% en août. L'inflation en Europe n'a cessé de se replier au cours des dix derniers mois: après avoir atteint un pic à 10,6% en octobre 2022, elle n'était que de 5,2% au mois d'août.
Ces chiffres sont très bien accueillis et les taux se détendent très nettement, de -14Pts sur les Bunds à 2,828% et les OAT effacent -15Pts à 3,3850%. Le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans se détend de -7Pts pour revenir sous la barre des 4,60%, à 4,533%.
Mais le récent rebond des prix du pétrole est venu rappeler aux investisseurs que la composante de l'énergie était très erratique, et donc susceptible d'entraîner de fortes variations d'un mois sur l'autre.
L'accalmie sur le marché obligataire US pénalise logiquement le dollar, qui subit quelques prises de bénéfices après avoir atteint cette semaine un zénith de 11 mois, permettant ainsi à l'euro de remonter en direction de 1,0575 face au billet vert.
Les cours du pétrole se stabilisent (95,3$ à Londres pour le Brent), insensibles au modeste rebond des Bourses mondiales alors que les perspectives de l'économie mondiale se font de plus en plus moroses. Après s'être envolé de 30% depuis le mois de juin, le baril de brut léger américain campe à proximité des 92$ (gain hebdo de +2%) alors que les réserves de pétrole US restent au plus bas depuis 35 ans.
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