Les principales Bourses internationales ont fini la semaine sur une note prudente alors que la semaine prochaine sera marquée par les réunions de politique monétaire de trois grandes banques centrales et plusieurs indicateurs macroéconomiques, dont les indices PMI en Europe et le PIB américain.
Les investisseurs prendront connaissance lundi des premiers chiffres de l'activité en Europe pour le mois de juillet avec la publication des indices PMI, tandis que la première estimation du PIB américain pour le deuxième trimestre est prévu jeudi.
Entre temps, la Réserve fédérale américaine (Fed) aura entamé mardi une réunion de deux jours qui devrait déboucher mercredi sur un ultime relèvement de ses taux d'intérêt après une hausse de 500 points de base depuis mars 2022, selon les prévisions des marchés monétaires. La Banque centrale européenne (BCE), elle, se réunira le lendemain et devrait aussi opter pour une hausse de 25 points de base de ses taux, sans que celle-ci soit pour autant la dernière, selon une enquête de Reuters. Après la Fed et la BCE, la semaine s'achèvera alors avec les décisions de la Banque du Japon, qui pourrait opter pour le statu quo malgré une inflation de base en juin (+3,3% sur un an) ressortie vendredi au-dessus de son objectif.
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Les cours pétroliers enregistrent une quatrième semaine d'affilée dans le vert. Le baril de Brent flirte toujours avec la barre des 80 dollars. Deux éléments soutiennent les cours. Le premier est fondamental puisque le marché pétrolier se dirige vers un resserrement avec une offre plus limitée et une demande relativement résiliente. Deuxièmement, la Fed pourrait procéder à sa dernière hausse de taux de l'année et donc limiter son empreinte sur le ralentissement de l'économie américaine.
La Russie a secoué les marchés céréaliers mondiaux après son retrait de l'accord des céréales en mer Noire. La Russie a averti que tous les cargos naviguant vers les ports ukrainiens seraient considérés comme des cibles militaires. Sur la semaine, le blé a augmenté de 15.76% soit son plus grand gain hebdomadaire depuis mars 2022, le maïs a ajouté plus de 5% et le soja a gagné près de 2%.
Les cours du sucre ont fortement monté sur la semaine, dopés par la dépréciation du dollar et le manque d'approvisionnement face à une demande toujours forte. Après une forte baisse fin juin, les cours se rapprochaient à nouveau de leurs records depuis 2011 atteints en
avril dernier. Les prix ont grimpé en raison d'un manque d'approvisionnement pour le marché mondial et d'un dollar américain plus faible.
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