Huit banques en lice pour la privatisation du Crédit populaire d'Algérie dont quatre françaises et une américaine.[Suite]

Huit banques dont quatre françaises ont été retenues dans
le cadre de la compétition pour le rachat de 51% du capital du Crédit Populaire
d'Algérie. Il s'agit de la cinquième banque du pays.

La privatisation partielle du Crédit Populaire d'Algérie (CPA)
vient de franchir une nouvelle étape. Huit banques, selon les dernières
annonces, dont quatre françaises ont été présélectionnées pour reprendre 51% du
capital de la cinquième banque algérienne. Il s'agit bien des françaises BNP
Paribas, Société Générale, Crédit Agricole et Banque Populaire. L'espagnole
Santander et l'américaine Citigroup ont également été retenues.

Une banque arabe avait également manifesté son intérêt mais
son dossier été finalement rejeté car il ne remplissait pas l'un des trois
critères exigés pour la préqualification, à savoir la détention au 30 juin 2006
d'un réseau d'au moins 400 agences dans un même pays.

Outre le réseau, le candidat à la reprise devait justifier
d'un niveau de fonds propres d'au moins 3 milliards d'euros, et d'un bon niveau
de rating. Les banques intéressées devaient se manifester avant le 7 novembre.

Les banques préqualifiées vont désormais recevoir un
dossier d'appel d'offres. La course s'annonce serrée entre les banques
françaises, considérées comme favorites par certains observateurs pour des
raisons « culturelles ».

Selon le calendrier officiel, le repreneur sera connu en
février 2007. Cette opération, la première du genre dans le secteur bancaire
algérien, est pilotée par Rothschild. Avec 129 agences réparties sur tout le
territoire et 4000 collaborateurs, le Crédit Populaire d’Algérie – CPA – détient
12% du marché algérien.

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