Après Goldman Sachs fin décembre 2015, la banque américaine Morgan Stanley n'écarte pas à son tour la possibilité d'un baril de pétrole à 20$, mais souligne le renchérissement de la devise américaine comme principale cause, une hausse de 5% du dollar ferait baisser le prix du baril de 10 à 25% estime Adam Longson analyste chez Morgan Stanley. La surabondance a certes poussé le prix du baril sous les 60 dollars, mais la différence entre un baril à 55 et un baril à 35 dollars est principalement due à un dollar fort, ajoute la note de Morgan Stanley.
Une possible dévaluation du Yuan de 15% provoquerait une hausse de 3,2% du dollar, explique la note, engendrant une baisse de 6 à 15% du prix du baril, le plaçant sous les 30 dollars, une baisse qui pourrait s'accentuer si d'autres devises venaient à glisser face au billet vert estime la banque.