Mettre en place un système fiscal équitable et améliorer la transparence et les procédures budgétaires sont les impératifs pour garantir une croissance inclusive sur laquelle est axé le programme du gouvernement tunisien que le FMI appuie, telles sont les conclusions de Amine Mati et Chris Jarvis, les deux chefs de mission du FMI pour la Tunisie et l'Egypte.
Les deux responsables ont aussi souligné que la croissance inclusive est un volet primordial de la mission du Fonds Monétaire International, dans une interview publiée, en fin du mois dernier sur le blog du FMI. Ils estiment que depuis quelques années, le FMI s'applique à examiner la répartition des bienfaits de la croissance et son impact sur la vie quotidienne des populations, sans donner une grande importance aux chiffres.
Comme plusieurs programmes appuyés par le FMI, ces derniers intègrent un volet de réformes budgétaires dont l'objectif est de dégager une marge permettant d'augmenter les crédits en faveur des infrastructures, de l'éducation et de la santé et d'en accroître l'efficience, estiment les deux experts du FMI. Mati et Jarivs ont insisté sur le fait que les programmes du FMI visent aussi à protéger les couches les plus vulnérables de la population. D'ailleurs, le programme mis en œuvre en Tunisie prévoirait de fortes augmentations des transferts monétaires ciblés au bénéfice des plus démunis.
Enfin, pour ce qui est subventions de l’État, Amine Mati et Chris Jarvis expliquent que la suppression progressive des subventions permet de réaliser des économies qui renforceraient les systèmes de protection sociale.
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