Lors de sa présence à l’émission Expresso sur les ondes de radio Express FM, ce lundi 11 novembre 2024, le député et membre de la Commission des finances et du budget du Parlement, Maher Ketari a indiqué que le budget économique renseigne sur les orientations du pays et ce, sur le moyen terme. Or, s’agissant du budget, la question demeure sans réponse. En effet, il a expliqué que le budget de l'État actuel renferme les différentes orientations couvrant uniquement une année. De plus, en ce qui concerne le chapitre du taux de croissance, l’élu a émis de vives critiques quant à l’incapacité du gouvernement à fixer un taux soulignant que le gap ne peut dépasser des chiffres de 0,3 à 0,5%. Cela a été le cas pour l’exercice de 2024 lorsque le gouvernement avait prévu un taux de croissance à hauteur de 3% tandis que celui réalisé d’ici à fin de l’année atteindra seulement les 1%.
Dans un autre propos, Maher Ketari a expliqué qu’il existe un problème d’envergure portant sur l'infrastructure face auquel, l’Etat privilégie des solutions en demi-teinte afin de sauver la mise pour quelques entreprises publiques et ce, aux dépens d’autres à l’instar de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) ainsi que la Société des Chemins de fer tunisiens (SNCFT). En effet, le député a indiqué que la CPG s’est vue écartée d’un projet intégré qui aurait pu avoir comme impact la relance durable de l’activité. Une action qui intervient en vue de ne pas priver la SNCFT des 40% de revenus qu’elle engrange auprès de la CPG. Selon les dires de Maher Ketari, il est indispensable de procéder au renouvellement du matériel de manière périodique afin de ne pas se retrouver dépassé par les dernières évolutions.