Le déficit commercial s'allège à près de 13,5 milliards de dinars aux prix courants à fin septembre 2024

Selon la note sur le Commerce extérieur, publiée jeudi, par l’Institut National de la Statistique, le déficit commercial aux prix courants s’est allégé, pour s’établir à près de 13,5 milliards de dinars, à fin septembre 2024, contre environ 14 milliards de dinars, à la même date de l’année 2023.

Ainsi, le taux de couverture a gagné 1 point par rapport à la même période de l’année 2023 pour s’établir à (77,5%).

L'amélioration du déficit commercial est expliquée par l’évolution des exportations à un rythme plus important par rapport à celui des importations. En fait, les exportations ont augmenté de 2,1% (contre 7,5% durant la même période en 2023), à 46,4 milliards de dinars, alors que les importations ont enregistré une hausse de 0,8% (contre -3,7% à fin septembre 2023), à 59,9 milliards de dinars.

Il convient de noter que le déficit commercial provient principalement du déficit enregistré avec certains pays, tels que la Chine (- 6,4 milliards de dinars), la Russie (-4,3 milliards de dinars), l’Algérie (-3 milliards de dinars), la Turquie (-1,9 milliard de dinars), la Grèce (-1 milliard de dinars) et l’Ukraine (-1 milliards de dinars).

En revanche, le solde de la balance commerciale des biens a enregistré un excédent avec d’autres pays, principalement la France (3,9 milliards de dinars), l’Italie (1,5 milliard de dinars), l’Allemagne (1,6 milliard de dinars), la Libye (1,5 milliards de dinars) et le Maroc (0,1 milliard de dinars).

L’INS a précisé, aussi, que l’augmentation des exportations observée durant les neuf premiers mois de l’année 2024 concerne, essentiellement, les exportations des secteurs des industries agro-alimentaires (lesquels ont augmenté de 28,9%), de l’énergie de (26,4%) ainsi que des industries mécaniques et électriques de (0,9%). En contrepartie, les exportations des filières de mines, phosphates et dérivés ont baissé de 24,4% et celles  des   textiles, habillement et cuirs   de 6,3%.

Pour ce qui est des importations, la hausse provient, de l'augmentation enregistrée au niveau des importations des produits énergétiques (14,5%), des biens d’équipement (4,1%) et des biens de consommation (4,5%), contre une baisse observée au niveau des importations des matières premières et demi-produits (-5,8%).