D’après un communiqué rendu public par le ministère de l’Agriculture, deux réunions ont été tenues sous la supervision du ministre de l’Agriculture, Ezzeddine Ben Cheikh et du ministre du Commerce, Samir Abid. Ces deux séances de travail ont également vu la participation du secrétaire d'État chargé de l'eau, Hamadi Habib, ainsi que de représentants de l'Utica, de l'Utap, de la BNA, de la STB, de la BTS, de la Banque Zitouna, des directions générales du ministère et de l'Office national de l'Huile. Les réunions ont porté sur l’examen de l’ensemble des difficultés que rencontrent les opérateurs du secteur, notamment, les exportateurs ainsi que les agriculteurs. Dans le même contexte, le financement requis en vue d’assurer la récolte et un déroulement efficace de la saison des olives a été au cœur des discussions.
A cet effet, et à l’issue des séances de travail, il a été décidé la mise en place d’une cellule de suivi dont les membres sont des représentants des exportateurs, des propriétaires de presses, des agriculteurs, des banques de la place ainsi que de l’administration et de l’ONH. Le but étant d’assurer la coordination des efforts et garantir le succès de la saison des olives. Selon ledit communiqué, les représentants des banques ont fait part de leur volonté quant au financement de la campagne d'exportation ainsi que le soutien du déroulement de la récolte des olives et ce, afin de préserver la production et de protéger les droits des agriculteurs.
Par ailleurs, selon le ministère, toutes les parties concernées doivent “accorder la priorité à l'intérêt général pour préserver cette richesse et sa qualité, et continuer à travailler pour garantir le bon déroulement de la saison, de la récolte à l'extraction, la transformation, le stockage et la promotion”, mettant en évidence l'importance de lutter “contre toute perturbation”. Anouar Harathi, membre du bureau exécutif national de l'Utap, avait déclaré que la récolte des olives est interrompue à travers toute la Tunisie. Selon lui, “les huileries ne sont plus en mesure d'acheter la production des agriculteurs”, en raison de la saturation des réservoirs d'huile d'olive et de l'épuisement des ressources financières des huileries, qui leur permettaient jusqu'alors d'acheter la production.
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