Jaloul Ayed seul candidat arabe à la Présidence de la BAD : sa vision et sa biographie

Une conférence de presse sera tenue aujourd’hui 30 avril 2015 par M. Jalloul Ayed, candidat de la Tunisie et le seul candidat arabe à la présidence de la BAD (Banque Africaine de Développement), afin de présenter son programme et ceci dans le cadre de la perspective de l’élection du nouveau président de cette institution le 28 mai prochain.

La vision de Jaloul Ayed pour la BAD a pour slogan « Serving Africa » et intitulée « La BAD au centre de la transformation de l’Afrique : De la vision à l’action ». Les engagements de M. Ayed pour la direction de la banque, c’est de « Transformer les richesses insoupçonnées de l’Afrique dans l’intérêt de tous les Africains, tout en avançant sur l'ajustement durable et inclusif ».

M. Jalloul Ayed, possède une longue carrière en tant que banquier international, cela remonte à 1980 où il a passé 18 ans à la Citibank (1980-1998). Il a également occupé plusieurs fonctions de responsabilité en Afrique du Nord et au Moyen Orient, ainsi qu’à la division des marchés de capitaux de la Citibank Londres. 

Il a rejoint le Groupe BMCE au Maroc fin 1998, où il a participé à la création de BMCE Capital, la banque d’investissement du Groupe, dans le but d’en faire un centre de compétence porteur d’une nouvelle culture. BMCE Capital est rapidement devenue, l’une des plus importantes banque en Afrique et la première banque d’affaires et d’investissement au Maroc dotée d’une brillante équipe de jeunes professionnels et d’une salle de marchés performante et moderne. En Janvier 2011 M. Ayed, banquier international basé à Londres, il a été rappelé en Tunisie pour occuper le poste de Ministre des Finances au sein des deux gouvernements de transition qui ont suivi la révolution tunisienne.

Le candidat a obtenu en 1979 un Master en Économie de l’Université du Maryland, aux USA, il est conférencier dans le milieux académiques et la société civile, sur les thèmes liés au développement économique et social, à la responsabilisation, à la gestion du changement, à l’intégration régionale, à la restructuration du système financier, à la micro-finance, à la promotion de l’entrepreneuriat chez les jeunes, au rôle de la culture dans le développement et à l’éthique économique et sociale.

A rappeler que 7 autres candidats sont également en lice pour le poste du nouveau président de la BAD.