La ligne D du Réseau Ferré Rapide (RFR – Phase 1) été inaugurée le 25 janvier 2025, par le ministère des Transports, l’Agence Française de Développement (chef de file), la Banque européenne d’investissement (BEI), la Banque allemande de développement (KfW) et la Délégation de l’Union européenne, sous le haut patronage de Rachid Amri, ministre des Transports.
Les lignes D et E, désormais opérationnelles, offriront un transport moderne, écologique et inclusif à des milliers de citoyens du Grand Tunis. En favorisant les correspondances multimodales et réduisant la dépendance aux véhicules individuels, elles contribueront à limiter la congestion et la pollution, tout en renforçant l’accès des quartiers populaires aux services et opportunités.
Ce projet d’envergure, d’un coût total de 550 millions d’euros (soit environ 1,8 milliards de dinars tunisiens), incluant l’acquisition du matériel roulant, a bénéficié d’un financement collectif de :
1. L’Agence Française de Développement, chef de file du groupe des bailleurs européens, qui a contribué via un prêt de 50 millions d’euros (166 millions de dinars) ;
2. La Banque européenne d’investissement, qui a octroyé deux prêts totalisant 202 millions d’euros (672 millions de dinars),
3. La banque allemande de développement (KfW), qui a octroyé deux prêts totalisant 112 millions d’euros (372 millions de dinars),
4. L’Union européenne qui a, pour sa part, contribué via un don de 28 millions d’euros (93 millions de dinars).
Ces contributions témoignent de la profondeur de la coopération entre la Tunisie et ses partenaires européens.
Après la mise en service de la ligne E en mars 2023 et de la ligne D aujourd’hui, un véritable tournant s’est engagé dans le développement du réseau ferroviaire rapide de Tunis.
Ce projet structurant vise à transporter à terme jusqu’à 600 000 passagers par jour, renforçant ainsi les équilibres socio-économiques de l’agglomération, offrant une meilleure qualité de vie aux habitants et s’inscrivant dans une dynamique globale conforme aux engagements pour une mobilité durable dans la capitale.
L’engagement des parties prenantes se poursuivra jusqu’en 2027 pour parachever ce projet stratégique, véritable symbole de la coopération euro-méditerranéenne.
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