Bassem Neifer, expert en finance, a indiqué, au micro de radio Express FM, que le crédit obtenu par la Tunisie lors de sa dernière sortie sur les marchés financiers étrangers, qui est de 850 millions d’euros, sera consacré en grande partie au financement de la masse salariale des mois de février et mars. En ce qui regarde la part des investissements, elle ne sera qu’infime, selon Bassem Neifer. Egalement, une partie de ce crédit sera dédié au remboursement de la dette extérieure du pays, ce qui sera à même de réduire la pression sur le dinar, en cette période.
Dans le même registre, l’expert en finance a considéré, pour sa part, que le taux d’intérêt du crédit, 5,625% est élevé. Sachant, de plus, que la masse salariale s’élève à hauteur de 1 milliard de dinars, et que les caisses de l’Etat renferment des fonds de l’ordre de 800 millions de dinars, la situation ne se présente pas de façon très optimale selon Bassem Neifer.
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