La banque affiche un résultat net en retrait de 6.7% par rapport à 2008, passant de 24.15MD à 22.5MD, consécutif à une baisse de 7.8% du Produit Net Bancaire de 140.7MD à 129.68MD dans un contexte macroéconomique plutôt favorable avec une croissance de 3% du PIB. Les dirigeants de la banque ont expliqué que la croissance économique de la Tunisie était soutenue essentiellement par trois secteurs : l’agriculture, l’immobilier et les services sur lesquels la banque est faiblement présente. Ils ont également précisé que les secteurs traditionnels d’activité de la banque à savoir l’industrie et le commerce ont eux été très affectés par la crise avec un recul de 20% de la production industrielle, de 18% des exportations, et de 14% des importations. Par conséquent, toujours selon ses dirigeants, l’ UBCI apparaît comme ayant un modèle économique résilient puisqu’elle a su atténuer l’impact de la crise aux niveaux de sa performance opérationnelle. Pour l’avenir la banque compte cependant élargir son périmètre traditionnel de financement en particulier en étant plus présente sur les secteurs immobilier et services et continuer sa politique de recrutement sur la cible particuliers et professions libérales qui elle a connu un très bon exercice 2009 avec un recrutement de 20 650 nouveaux clients, soit une croissance de 14% aussi bien dans les Ressources que les Emplois contre respectivement +7% et -6% pour ces deux agrégats sur le segment Grandes Entreprises.
Pour les actions futures, la banque compte également poursuivre l’extension de son réseau pour un coût de 4.1MD consacrés à l’ouverture de nouvelles agences en 2010, la refonte de son système d’information, et élargir sa palette de métiers sur la modèle de sa maison mère BNP-Paribas, en particulier la banque compte lancer une activité Private Banking. Il est à noter que les dirigeants n’ont pas donné d’objectifs chiffrés, ni d’indications sur les réalisations à la mi-2010.
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