Suite à la crise qui a touché le secteur de l’huile d’olive
pendant la saison écoulée 2005/2006, matérialisée entre autres par une
interruption des exportation nationales d’huile d’olive pendant plus de deux
mois, une ardoise de près de 300 millions de dinars de prêts bancaires au profit
du secteur se trouve condamnée à un rééchelonnement allant de 1 à 5 ans et ce,
selon la situation des emprunteurs.
A signaler que bon nombre d’exportateurs d’huile d’olive
accusent aujourd’hui des pertes financières sur l’exercice écoulé de près de 70%
de leurs engagement annuels 2005. Une situation qui a amené différentes parties
dont la Banque Centrale de Tunisie ainsi que la commission de l’huile d’olive au
sein de l’union des patrons, a intervenir afin d’arrondir les angles entre
professionnels du secteur d’huile d’olive et les banquiers dont certains ont
déjà déclenché des poursuites bancaires.
En ce sens, la Banque Centrale de Tunisie a proposé :
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Le report des échéances du remboursement des prêts à fin octobre 2007 en
ce qui concerne les emprunteurs qui n’ont pas, d’une part enregistré des pertes
financières au titre de l’exercice écoulé, et qui n’ont pas encore pu écouler
leurs marchandises, d’autre part.
-
L’échelonnement des prêts sur une période de 5 ans en ce qui concerne
ceux qui ont subi un préjudice en vendant l’huile d’olive à des prix en deçà des
coûts de production.
Alors que les emprunteurs cherchent aujourd’hui la
compréhension de leurs banquiers, ces derniers ont montré une fois encore un
certain disfonctionnement notamment lors de leur engagement, relativement peut
réfléchi, auprès de leurs clients en prenant en compte une les atouts ponctuels
d’une situation conjoncturelle.
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