Saudi Telecom annonce ne plus être intéressé par une
participation de 35% dans Tunisie Telecom, devenant ainsi le troisième candidat
à se retirer du processus de privatisation.
"Le groupe a passé en revue les opportunités
d'investissements à l'étranger, en comparant leurs retours attendus avec ceux
sur le marché intérieur, et a décidé de ne pas investir dans Tunisie Telecom",
explique-t-il dans un communiqué.
La privatisation partielle de Tunisie Telecom, le premier
opérateur téléphonique et entreprise la plus profitable du pays, devrait
rapporter l'équivalent de 1,7 milliard de dollars à l'Etat.
Vivendi Universal, France Télécom et l'opérateur des
Emirats arabes unis Etisalat restent intéressés, alors que Telefonica et
Bouygues Telecom se sont retirés de la course.
Le gouvernement tunisien espérait à l'origine boucler le
dossier pour le 13 décembre mais la procédure a pris du retard. Les candidats
encore en lice s'attendent à ce que la décision intervienne en avril.
Dans son communiqué, Saudi Telecom dit "continuer
d'examiner d'autres opportunités d'investissement", faisant apparemment
référence à son intérêt pour la troisième licence de téléphonie mobile mise aux
enchères en Egypte.
Source : Reuters