La Tunisie vient d'être classée en matière de compétitivité
globale par le célèbre rapport mondial de Davos sur la compétitivité, première
d'Afrique et du moyen orient et 30ème au niveau mondial.
La Tunisie fait ainsi un bond en avant de sept places par
rapport à 2005 (37eme). Selon les auteurs du rapport dont la notoriété est
reconnue par tous et qui se compose d'économistes de renommée mondiale, "Tunis
récolte ainsi le fruit d'avancées institutionnelles significatives".
Notre pays, qui démontre encore une fois sa vitalité et sa
maturité, devance une vingtaine de pays de la zone Euro comme le Portugal
(34ème), la Slovaquie (37ème), Malte (39ème), l'Italie (42ème), la Grèce
(47ème).
Au niveau maghrébin, elle se place loin devant le Maroc
(70ème), l'Algérie (76ème) et l’Egypte (82ème).
Dans le monde arabe, elle se positionne devant des pays
très riches tels que l'État des Émirats Arabes Unis(32ème), Qatar (38ème),
Koweït (44ème) et Bahreïn (49ème).
Elle précède également la Chine (54ème), la Russie (52ème)
l'Inde (43ème) et le Brésil (66ème).
Le rapport, "the global Competitiveness Report", établit
chaque année ce classement sur la base d'indices de développement technologique,
de performance des institutions publiques et de la qualité de l'environnement
macroéconomique.
Cette performance, saluée internationalement, confère à la
Tunisie plus de rayonnement et de prestige.
C'est la preuve que notre pays soutient avec succès la
compétition internationale et relève avec confiance le défi de la modernité
grâce à une économie plus forte, une société plus solidaire et des libertés sans
cesse consolidées.
Cette distinction mérite d'être mise en valeur d'autant que
le classement concerne quelque 125 pays contre 115 en 2005 et dans la mesure où
les critères d'appréciation ont été affinés au maximum, cette année, pour
dissuader toutes ambiguïtés et autres incertitudes.
Ainsi, par delà cette appréciation globale, le rapport
passe au peigne fin la situation économique et financière du pays: les
institutions, taux de croissance, politique de change, taux d'intérêt,
infrastructure, qualité de l'éducation et de l'enseignement, climat des
affaires, maîtrise des nouvelles technologies de l'information et de la
communication (NTIC), technopoles... A titre indicatif, la Tunisie est classée
34ème pour l'indépendance de sa justice, 3ème pour sa gestion des dépenses
publiques, 5ème pour le coût de sa politique agricole et 4ème pour ses
incitations à l'innovation.
Le rapport signale que la Tunisie est parvenue à mettre à
niveau en l'espace de quelques années, pas moins de 3500 entreprises, ce qui a
contribué à l'amélioration de manière substantielle de la compétitivité de
l'économie nationale au plan mondial.
Ce rapport, dont l'impact sur le monde des affaires est
considérable est très attendu par les investisseurs.
Ces derniers programment leurs investissements et
placements futurs en fonction des analyses et classement du rapport, élaboré sur
la base de témoignages de 11 mille chefs d'entreprises économiques
internationales.
Une telle réussite conforte la place de la Tunisie dans le
monde et constitue un message fort pour y drainer de nouveaux investissements
directs étrangers (IDE) et renforcer ses chances d'accès aux marchés financiers
internationaux.
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