L’année 2006 devrait se terminer avec une croissance du PIB de 5,3% contre 5,8% prévus (la part des services financiers, l'informatique et les communications passe de 19,3 à 20,4% dans le PIB).[Suite]

Figurant dans le rapport général sur le budget économique
pour l'année 2007, les résultats économiques prévus pour l’année 2006
affichent :

- Réalisation d'une croissance du PIB de 5,3% contre 5,8%
prévus en raison essentiellement de la baisse de l'agriculture en particulier
compte tenu du recul de la production céréalière et le ralentissement de la
croissance dans les secteurs du tourisme, du textile et du cuir, tandis que les
secteurs à haut contenu en savoir, tels que les services financiers,
l'informatique et les communications se sont accrus à un rythme soutenu, de
l'ordre de 11% pour voir leur part dans le PIB passer de 19,3% en 2005 à 20,4%
en 2006.

- Accélération du rythme d'accroissement de
l'investissement et son orientation vers les secteurs innovants à haute valeur
ajoutée. En effet le volume de l'investissement devrait augmenter de 8,8% pour
atteindre 9.065 millions de dinars, soit 22,2 % du PIB.

- Création d'environ 76.600 emplois contre 78.000 prévus

- Hausse du déficit courant de la balance des paiements qui
devrait atteindre 2,8% du PIB contre 2,3% prévus auparavant.

- Augmentation des exportations des biens et services de
10% et de 13,4% pour ce qui est des importations.

- Limitation de la hausse des prix à 4,2%

- Maintien du positionnement de la Tunisie au plan de la
compétitivité conformément à la nouvelle classification du Forum économique
international de Davos 2006-2007 concernant la compétitivité, lequel a placé la
Tunisie au 30ème rang à l'échelle internationale sur 125 pays à travers le
monde, lui accordant la première place aux plans arabe et africain et la
deuxième au niveau des pays islamiques.

La Tunisie occupe par ailleurs le troisième rang concernant
la gestion des dépenses publiques.

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