Ernest and Young souligne dans une étude sur la crise économique la place privilégiée de la Tunisie auprès des investisseurs arabes [suite]

La crise économique mondiale constitue pour les pays orientaux une
opportunité pour renverser la situation en leur faveur. C’est là la conclusion
d’une étude réalisée par le cabinet « Ernest and Young » sur l’impact de la
crise économique actuelle.

Il en ressort qu’un tiers des 500 premières grandes entreprises dans le monde
sera originaire des pays en développement.

M. Noureddine Hajji, directeur général d’« Ernest and young » Tunisie,
cabinet d’audit et de conseil, a affirmé mardi, que ces entreprises ne seront
pas originaires uniquement du Brésil, de Chine, de Corée ou de Mexique mais
également d’Iran, de Turquie et de Vietnam.

Il a affirmé lors de la rencontre sur le thème « la Tunisie, portail de
l’investissement arabe » organisé par la Chambre nationale des femmes chefs
d’entreprises en collaboration avec le Conseil des femmes d’affaires arabes, la
nécessité d’élaborer des stratégies de travail en vue de renforcer la
coopération avec ces pays et d’attirer leurs investissements.

Il a également appelé à poursuivre la création de groupements régionaux afin
de tirer profit de ce changement, et à dynamiser l’Union du Maghreb arabe (UMA)
et le marché arabe.

M.Foued Daghfous, premier conseiller auprès du Président de la République et
le président de la commission supérieure des grands projets a affirmé que la
crise économique mondiale n’a pas eu d’impact sur les négociations entre la
Tunisie et les investisseurs dans les méga-projets qui ont affirmé leur
intention d’honorer leur engagement.

Au nombre de ces grands projets, figurent celui de «la porte de la
Méditerranée » dont les études relatives à sa première phase sont en cours
d’achèvement et ceux de « Tunis sport city » et du port financier.

Il a rappelé les projets qui ont fait l’objet de mémorandums tels que « Bled
El Ward » à l’Ariana, Tunis Telecom city et les mégaprojets touristico-immobiliers
programmés à Mahdia, Tozeur, Haouaria et sur les côtes nord du pays.

Concernant les bénéfices réalisés par les investisseurs étrangers en Tunisie,
M. Daghfous a affirmé qu’ils sont totalement exonérés d’impôt et de charges
sociales notamment celles relatives aux diplômés de l’enseignement supérieur,
peuvent êtres rapatriés librement.

Il a estimé que la création d’une haute commission des grands projets en tant
qu’interlocuteur unique des investisseurs constitue un avantage qui permet de
les encadrer.

M. Nawel Ben Romhane, directrice de la coopération financière régionale au
ministère de développement et de la coopération internationale a souligné les
avantages comparatifs qu’offre la Tunisie en matière d’investissement.

Elle a également noté que dans ce contexte marqué par la recrudescence de la
concurrence, la coopération arabe revêt une importance particulière, soulignant
le rôle du secteur privé dans la promotion de l’œuvre de développement à travers
la mise en œuvre des accords à travers des projets mixtes et des réseaux
régionaux.

 

Source: TAP

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