Avec l’approbation le 27 novembre 2012, d’un prêt de 500 millions de dollars, la Banque mondiale poursuit son appui aux réformes essentielles en Tunisie, à l’heure où le gouvernement pilote la transition politique dans le pays. Ce prêt à l’appui des politiques de développement pour la gouvernance, les opportunités et l’emploi permettra aussi de consolider la croissance économique et la création d’emplois à moyen terme.
En juin 2011, la Banque mondiale avait accordé à la Tunisie un prêt du même montant que celui d’aujourd’hui et destiné à soutenir, au lendemain de la révolution, des réformes indispensables entreprises par le gouvernement de transition. Ces mesures, qui portaient notamment sur l’accès à l’information et la libéralisation de l’internet, marquaient une rupture nette avec le passé. Le nouveau prêt capitalise quant à lui sur ces avancées et aide la Tunisie à poursuivre ses efforts de réforme.
Ce nouveau prêt a pour but d’accélérer le redressement économique de la Tunisie en apportant à ce pays une assistance à décaissement rapide à l’appui de réformes conçues pour encourager une croissance équitable et soutenue, qui profite à tous les segments de la société.
Le programme de réformes vise quatre principaux objectifs :
• améliorer l’environnement d’affaires en allégeant les lourdeurs bureaucratiques, en luttant contre les passe-droits et en renforçant la transparence des investissements ;
• renforcer la stabilité du secteur financier par des audits stratégiques et une amélioration de la réglementation prudentielle ;
• réformer les services sociaux essentiels, notamment en améliorant la gestion des programmes d’aide à l’entrée sur le marché du travail pour les jeunes et en instaurant des dispositifs de certification et d’habilitation pour les établissements et pour le personnel de l’enseignement supérieur et du secteur de la santé ;
• faire progresser la transparence par un meilleur accès du public à l’information et une plus grande transparence dans l’élaboration et le suivi du budget.
(Communiqué BM)