Fitch Ratings

L'agence de notation Fitch Rating a annoncé avoir abaissé la note à long terme en monnaie locale et étrangère de la  Tunisie de BB- à B+, assortie d'une perspective stable.

La décision de Fitch Ratings est motivée par le ralentissement des investissements et la persistance des risques sécuritaires qui continuent à handicaper le tourisme, en plus des mouvements sociaux et grèves qui affaiblissent les perspectives de croissances économiques, explique l'agence.

L’agence de notation Fitch Ratings vient de publier dans un communiqué rendu public, les notes de défaut émetteur à long terme en devises étrangères correspondant à la Tunisie en les confirmant à BB- avec perspectives négatives. De même en ce qui regarde les notes d’émission d’obligations non adossées à des devises étrangères, la note est confirmée à BB-.

Dans un rapport publié le 21 mars 2016, l'agence de notation Fitch Ratings a indiqué que l'environnement économique continuera à peser sur le secteur du leasing en Tunisie, et dont les performances dépendront du redressement de l'économie tunisienne qui lui même dépendra de la stabilité sociale et sécuritaire, ainsi que de l'implémentation de réformes structurelles pour améliorer le climat des affaires dans le pays. L’agence de notation table sur une croissance de 1,2% du PIB  tunisien en 2016.

Les agences de notation Fitch Ratings et Standard and Poor's ont confirmé la notation souveraine de la France à 'AA'.

Fitch Rating maintient une perspective stable mais souligne une des faiblesses attachées à la note souveraine de l'Etat français, à savoir le niveau élevé de la dette qui pourrait limiter la capacité du pays à faire face à des chocs budgétaires. L'agence estime que le déficit budgétaire devrait être ramené à 3,4% du PIB en 2016, puis 2,8% en 2017 assorti toutefois d'un endettement à un sommet proche de 97%.

Après l'accord conclu entre Athènes et les institutions européennes accordant un troisième plan d'aide, l'agence de notation financière Fitch Ratings a relevé la note de la dette à long terme de la Grèce à CCC, au lieu de CC, jugeant que l'accord du 14 août a réduit le risque d'un défaut de la Grèce sur ses obligations au secteur privé.