COVID-19

L’expert-comptable, Walid Ben Salah a indiqué, au micro de radio Express FM, que le taux de croissance de l’ordre de -8,8% édité par l’INS était prévisible aussi bien par les experts de la place que par le FMI et la Banque Mondiale. Il a ajouté que tous les secteurs économiques ont accusé des baisses à l’exception du secteur de l’agriculture qui a connu une forte croissance grâce à la production de l’huile d’olive. Toutefois, les secteurs qui ont accusé les plus fortes baisses sont le secteur touristique avec -50% et le secteur des transport avec -23%.

Le Conseil a tenu sa réunion périodique à distance le 3 février 2021 et a débattu des différents points inscrits à son ordre du jour. Au début de ses travaux, il a passé en revue les développements récents de la conjoncture sur les plans économique, monétaire et financier, en particulier dans le sillage de la persistance de la crise sanitaire mondiale sans précédent et ses répercussions négatives sur les économies dans le monde, notamment ceux des pays partenaires.

Dans une interview exclusive accordée à radio Express FM directement du Musée de la monnaie, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Marouane El Abassi a indiqué que le taux de croissance enregistré au cours des dix dernières années a montré l’absence de mise en place des réformes ainsi que des politiques inefficaces. Et de poursuivre que la pandémie du Coronavirus a mis à nu les lacunes, les défaillances et l’étendue de la crise.

L'ONG OXFAM a publié un rapport, en marge de l'ouverture des « Dialogues de Davos » organisés par le Forum économique mondial, intitulé "le virus des inégalités". Le rapport expose le gap entre les grandes fortunes mondiales, "déjà parvenues à compenser les pertes qu’elles avaient subies du fait de la crise causée par la COVID-19", et les milliards de personnes qui "en situation de pauvreté pour la prochaine décennie".

La Banque Mondiale vient d’actualiser ses prévisions de croissance pour les différentes parties du monde. Pour la Tunisie, l’institution de Bretton Woods a estimé la chute du PIB en 2020 à 9,1% et a prévu sa croissance de 5,8% en 2021 et de 2% en 2022. Il est à noter que la baisse de 2020 serait la quatrième plus importante dans toute la région du Moyen Orient et d’Afrique du Nord (MENA) devant le Liban (-19,2%), l’Irak (-9,5%) et Oman (-9,4%).

Selon un communiqué publié par le ministère du Tourisme et de l’Artisanat le  5 janvier 2021, la période de rééchelonnement des échéances de crédits accordés aux entreprises et aux professionnels du tourisme a été prolongée jusqu’au 21 septembre 2021.