Dans le cadre d’une conférence de presse organisée le 27/02/2011, dans les locaux de l'annexe du Palais présidentiel de Carthage, M. Mohamed Ghannouchi, a présenté sa démission du poste de premier ministre au sein du gouvernement provisoire. Il a affirmé qu'il a pris sa décision après mûre et profonde réflexion et après de longues concertations avec les membres du gouvernement et avec ses amis et sa famille. Il appelle les tunisiens à protéger la révolution populaire contre tous ceux qui cherchent à la faire échouer, et à faire face aux actes de violence et de pillage commis par ses ennemis.
Le soir même M. Foued Mebazaa, président de la République par intérim, annonce la nomination de M. Béji Caïd Essebsi, au poste de Premier ministre. Rappelons que M. Caïd Essebsi est avocat et homme politique d'expérience et a été chargé d'importantes responsabilités gouvernementales entre 1963 et 1991.
Le lendemain, lundi 28/02/2011, commence la vague des démissions, avec premièrement celle de M. Afif Chelbi, ministre de l'Industrie et de la technologie, ensuite celle de M. Mohamed Nouri Jouini, ministre de la Planification et de la Coopération internationale.
Le jour même, M. Sami Zaoui, Secrétaire d'Etat chargé des Technologies de la communication annonce sa démission. Il a fourni quelques-unes des raisons de sa démission dans une interview sur les ondes la radio Express Fm. Il a soulevé le problème des pressions qu’il aurait rencontrées, la dégage attitude acte II et les dossiers qu’il a eu à traiter pendant sa mission dans le Gouvernement transitoire.
Le 1er Mars 2011, l’annonce de quatre démissions, tout d’abord celle de Mme Faouzia Charfi, secrétaire d'État chargée de l'Enseignement supérieur, qui justifie son départ par des \raisons personnelles\, dans sa lettre de démission adressée au président de la République par intérim.
Ensuite en direct et sur les ondes d'Express FM, M.Elyes Jouini annonce sa démission de son poste de Ministre auprès du Premier ministre, chargé des réformes économiques et sociales et de la coordination avec les ministères concernés. En déclarant qu’il servira la Tunisie là où il sera, loin de ses fonctions au gouvernement, le mot de la fin est que « chacun de nous, doit retourner au travail, pour reconstruire notre pays et réduire les inégalités entre les régions, afin d’attirer davantage les investisseurs étrangers ».
Dans une lettre adressée au Premier ministre, M. Ahmed Brahim, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, présente sa démission du Gouvernement provisoire.
Enfin, au cours d'une conférence de presse qui s’est déroulé durant l’après midi du mardi 01/03/2011, M. Ahmed Néjib Chebbi, ministre du Développement régional et local a annoncé sa démission.
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