Le groupe public pétrolier algérien Sonatrach est de nouveau secoué par une nouvelle affaire de corruption, des soupçons pesant sur de hauts responsables de la compagnie qui auraient touché des pots de vin dans des contrats accordés au groupe italien ENI. Cette affaire dite \Sonatrach 2\ est sujette depuis quelques jours à une information judiciaire après les révélations faites par la presse italienne, accusant l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, et d’autres dirigeants algériens d’avoir touché une commission occulte de 197 millions d’euro, dans l’attribution d’un marché de 11 milliards de dollars accordé à une filiale d’ENI.
En 2010, un précédent scandale de corruption avait entrainé le départ de plusieurs dirigeants de Sonatrach, qui fournit 98% des recettes d’exportation de l’Algérie et opère également au Mali, au Niger, en Libye, en Egypte, en Espagne, en Italie, au Portugal, en Grande Bretagne, au Pérou et aux Etats-Unis d’Amérique
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