Intervenu sur les ondes de radio Express FM, dans le cadre d’une journée spéciale Sfax, Khaled Sellami, président de l’Institut arabe des chefs d’entreprises, a indiqué que le recours de la Tunisie à ses propres ressources afin de sortir de la grande crise financière qu'elle traverse est une bonne approche. Il a ajouté que cela contribuerait à la souveraineté du pays et à la durabilité de l'économie. D'autre part, il a estimé que la pression fiscale imposée aux institutions économiques, et qui augmente progressivement, les a placées dans une situation critique pouvant atteindre une position de destruction sur fonds d’importantes sanctions ainsi qu’une fiscalité affligeante.
Dans le même propos, Khaled Sellami a expliqué qu’il y a la volonté de soulever la question sous plusieurs aspects, ainsi que de savoir ce que le législateur prend en compte dans ce domaine, et de comment la législation fiscale sera mise en œuvre ! Et de mettre l’accent sur le besoin de la Tunisie de toutes ses énergies en l’occurrence celles efficaces et productives. L’invité d’Expresso a d’ailleurs estimé qu’équilibrer le budget de l’Etat, résister à la corruption, résister à l’évasion fiscale, et en même temps préserver la machine qui produit la richesse n’est pas une chose aisée. Et Khaled Sellami d’ajouter que l’IACE cherche à éclairer le sujet et à contribuer à créer un dialogue constructif et positif dans le but d'apporter un complément pour faire de la collecte des impôts un moteur et un agent actif. Ceci sera à même de stimuler l'investissement et la croissance au lieu d'être un obstacle et de provoquer la fuite des capitaux et des investisseurs.
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