Le président du Cercle des financiers tunisiens, Abdelkader Boudriga a déclaré sur les ondes de radio Express FM, que l’augmentation de 11,2% du service de la dette publique s’explique par l'aggravation du déficit budgétaire résultant lui-même du déséquilibre entre les dépenses publiques et les recettes de l'État. Il a ajouté que le taux d'endettement public est passé de 38 % en 2010 à plus de 90 % à la fin de cette année.
Dans le même contexte, Abdelkader Boudriga a indiqué que plus le taux d'endettement extérieur était élevé, plus la dette publique devenait une menace pour la stabilité du pays en raison de son lien avec le taux de change de la monnaie à court terme courant 2021. Le président du cercle financier tunisien, Abdelkader Boudriga a estimé que le pays est proche du stade de la non-résistance face aux dettes, d'autant plus que les investissements sont au point mort.
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