La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) pourrait accroître le revenu régional de 7% (soit 450 milliards de dollars), accélérer l’augmentation de la rémunération des femmes et sortir 30 millions de personnes de l’extrême pauvreté d’ici 2035, si elle est pleinement mise en œuvre, pourrait, selon le récent rapport publiée par la Banque mondiale.
La Tunisie a officiellement adhéré à cette zone continentale, le 22 juillet 2020, date à laquelle l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté le projet de loi organique, relatif à l’approbation d’une convention instituant la zone du libre-échange du continent africain (ZLECA).
Le rapport de la BM explique que la ZLECA représente une véritable occasion pour stimuler la croissance, réduire la pauvreté et élargir l’inclusion économique dans cette région, à l’heure où les répercussions économiques de la crise sanitaire liée au Covid-19 devraient entraîner jusqu’à 79 milliards de dollars de pertes en termes de production en Afrique sur l’année 2020.
La libéralisation des tarifs douaniers, de même que la réduction des barrières non tarifaires comme les quotas et les règles d’origine, permettraient d’augmenter les revenus de 2,4%, soit environ 153 milliards de dollars. L’impact des mesures de facilitation du commerce qui limitent les formalités administratives, abaissent les coûts de mise en conformité pour les sociétés commerciales et facilitent l’intégration des entreprises africaines dans les chaînes logistiques mondiales, est quant à lui estimé à 292 milliards de dollars.