Dans un communiqué du 20 juillet, l'agence de notation Moody's est revenue sur la situation politique en Tunisie, au lendemain de la démission du chef du gouvernement Elyes Fakhfakh. L'agence a mis en garde contre une éventuelle lenteur dans la formation d'un nouveau gouvernement, voire l'organisation de nouvelles élections, qui pourrait obstruer la conclusion d'un nouveau programme d'appui avec le FMI.
L'instabilité qui résulte de la démission de Fakhfakh vient s'ajouter au risque lié à la pandémie COVID-19, et pourrait fortement endommager la crédibilité du pays, dont la notation a déjà été placée sous surveillance par Moody's déjà au mois d'avril.
L'agence a souligné la fragilité de la position extérieure de la Tunisie, dans un contexte de hausse des besoins de financement et compte tenu de l'importance des financements bilatéraux et multilatéraux, équivalent à 14% du PIB. Un nouvel accord avec le FMI serait de nature à rétablir plus rapidement l'accès de la Tunisie aux marchés internationaux à des taux plus abordables.
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