Le ministre de l’Industrie et des Petites et moyennes entreprises, Salah Ben Youssef, a annoncé la mise en oeuvre de l’avantage de prise en charge par l’Etat de la différence entre le taux d’intérêt des crédits d’investissement et le taux moyen du marché monétaire dans la limite de trois points pour les crédits octroyés par les banques et les établissements financiers au profit des petites et moyennes entreprises (PME).
Ce mécanisme permettra de réduire le coût d’intérêt pour les PME, et ce dans le cadre de la politique de l’Etat, visant à limiter les impacts économiques et sociaux de la pandémie Covid-19. D’ailleurs, une plateforme a été développée en vue de réduire les complications bureaucratiques, et ce, par la numérisation de toutes les phases des opérations de traitement des fichiers, du dépôt du fichier jusqu’à l’attribution de l’avantage, selon le ministre.
Cet avantage s’applique aux crédits d’investissement accordés depuis janvier 2019 et jusqu’à fin décembre 2020 et que la marge bénéficiaire appliquée par les banques et les établissements financières ne dépasse pas 3,5%, selon les explications de la directrice générale de la promotion des PME au ministère de l’Industrie, Malika Krit.
De plus, les entreprises qui peuvent bénéficier de cet avantage sont celles dont le coût d’investissement, y compris les investissements de création et d’extension, se situe entre 150 mille dinars et 15 millions de dinars y compris le fonds de roulement. Les secteurs liés aux activités financière et commerciale, des hydrocarbures et des mines, de la promotion immobilière ne sont pas concernées par cette mesure.