L'Assemblée des représentants du peuple (ARP) a rejeté, lors d'une plénière tenue le 5 mars, le projet de loi relatif à l'accord sur la création de la zone de libre échanges africaine, entrée effectivement en vigueur en mai 2019. L'approbation de l'ARP devait finaliser l'adhésion de la Tunisie, qui avait signé l'accord le 21 mars 2018 à Kigali.
Cet accord prévoit la mise en place d'un cadre global et mutuellement bénéfique pour les relations commerciales entre les pays membres de l'Union Africaine. Il vise notamment a renforcer la compétitivité des entreprises africaines, grâce à l'abaissement des coûts des transactions commerciales, ainsi qu'à réaliser l'ensemble des objectifs de l'agenda 2063 de l'UA. Parmi les objectifs à moyen terme, l'augmentation du volume du commerce intercontinental de 50% à l'horizon 2022.
La zone de libre échange africaine compte 1,2 milliards d'habitants, et représente à l'heure actuelle un volume d'échanges commerciaux de 3000 milliards de dollars. Elle permettra de porter la part du commerce intercontinentale de l'Afrique de 16 à 33%.
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