Selon un communiqué publié le 20 janvier 2020, le gouverneur de la BCT, Marouane El Abassi, a expliqué que la banque est convaincue que brider une technologie à ses débuts serait une erreur et qu’il faut la suivre de très près, bien la comprendre voire l’expérimenter et se préparer au mieux pour une surveillance efficace de ses “uses cases”.
Intervenant à l’occasion de la 3ème édition de la «Crypto-Finance Conférence», qui s’est tenue en Suisse, Marouane El Abassi a expliqué le choix de la BCT de se positionner en tant que facilitateur auprès de l’écosystème tunisien d’innovation. En ce sens, la BCT s’est doté des mécanismes nécessaires à l’instar du Comité Fintech, la Sandbox réglementaire qui sera lancée le 21 janvier, le BCT-Lab et le site Web BCT-Fintech. Le tout est rehaussé par une coopération régionale et internationale de qualité. Abordant la question de la position de la BCT par rapport au blockchain et à la crypto-monnaie, Marouane El Abassi a expliqué que la Tunisie est en-train de suivre et de très près les évolutions de cette technologie. D’ailleurs, la BCT a organisé, en 2018, le Sommet africain de la Blockchain et des PoC en cours portant sur des solutions innovantes basées sur la technologie Blockchain.
Par ailleurs, en sa qualité de régulateur du secteur financier, la BCT scrute les travaux des banques centrales par rapport à la crypto-monnaie, a déclaré Marouane El Abassi qui confirme également l’intérêt de la BCT pour la technologie Blockchain dans ses utilisations en matière d’inclusion financière.
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