Foued Lakhoua, le président de la Chambre tuniso-française de commerce et d’industrie, a présenté les résultats du Baromètre de la conjoncture économique de la CTFCI, réalisé, du 14 octobre au 5 novembre 2019, auprès d’un échantillon de 155 dirigeants adhérents à la Chambre, sur un total de 1400 entreprises.
Le baromètre de la CTFCI met notamment en exergue le fait que 48,7% des entreprises tuniso-françaises et française en Tunisie ont amélioré leur chiffre d’affaires et 51,9% ont entrepris de nouveaux investissements au cours de l’année 2019. 45% de ces entreprises ont créé de nouveaux emplois durant l’année écoulée, alors que 47% d’entre elles sont satisfaites de l’amélioration de la situation sécuritaire dans le pays.
Pour le président de la CTFCI, ces indicateurs prouvent que les entreprises françaises ou à participations françaises font preuve de résilience et qu’elles tiennent à continuer à investir en Tunisie, en dépit d’une situation économique fort difficile. Néanmoins, la CTFCI a identifié certains problèmes qui bloquent ou ralentissent le processus de production et d’investissement comme l’absence de visibilité, l’instabilité politique, la détérioration du climat des affaires, la dégradation de l’infrastructure et la lourdeur administrative.
Parmi les principaux problèmes, en relation avec l’administration tunisiennes, relevés par le baromètre de la CTFCI, on trouve, dans l’ordre, la fiscalité, la douane, la Banque centrale de Tunisie (BCT) et la CNSS. Les problèmes administratifs constituent un frein infranchissable pour la libéralisation de l’initiative et l’impulsion de l’investissement, explique Nejib Ouerghi, directeur de la communication à la CTFCI.
Concernant difficultés ayant trait aux coût des facteurs de production, les chefs d’entreprise sondés par le CTFCI estiment que le transport aérien (60%), le transport maritime (57%) et l’énergie (51%) constituent les facteurs qui sont à l’origine de l’érosion de la compétitivité.
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