Bjorn Rother, qui dirige une mission d’experts du FMI en Tunisie, a indiqué que si la Tunisie veut relancer ses exportations et son économie, le dinar tunisien doit encore être dévalué, le considérant comme surestimé de 10 à 20 %. Il a ajouté que l’institution internationale n’a pas besoin de voir un ajustement brutal du dinar.
Selon un article du journal financier Bloomberg, le chef de mission du FMI a précisé q’un ajustement à la baisse du dinar le rendra plus compétitif, attirera les investisseurs et accordera plus de place aux exportations tunisiennes sur les marchés internationaux.
Toutefois, Bjorn Rother, a rappelé la diminution des réserves en devises qui ont atteint 11 094 MD, soit 76 jours d'importation à la date du 4 avril 2018, qui découragent l'investissement mais ne signalent pas une crise monétaire imminente. Il a aussi indiqué que la balance commerciale de la Tunisie s’est améliorée par rapport à la même période de l’année dernière et les exportations ont aussi augmenté de 43%.
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