La 30 ème édition des journées de l'entreprise sur le thème "L'entreprise 2.0 et la deuxième république: vision et dialogue", organisée par l'Institut arabe des chefs d'entreprises a été inaugurée hier à Sousse par le Président de la République Beji Caid Essebsi qui n'a pas manqué de rappeler que l'entreprise économique notamment celle qui est au diapason des nouvelles technologiques, est à l'évidence let pilier fondamental pour l'impulsion du développement global et le renforcement du tissu économique et social.
Et d'ajouter que la Tunisie est appelée aujourd'hui à relever certains défis, dans une conjoncture mondiale difficile où la concurrence est de plus en plus rude, outre les pressions internes et sociales qui vont crescendo. "Elle est appelée aussi à offrir les conditions préalables de sécurité, de lutte contre le terrorisme et de protection de nos frontières, conditions désormais vitales afin d'impulser le développement et l'investissement. L'Etat doit veiller également à la lutte contre certains fléaux menaçant nos équilibres économiques tels que la contrebande et l'évasion fiscale et l'économie parallèle".
Le Président de la République a indiqué que l'un des piliers fondamentaux du développement figure l'entreprise économique responsable sur le plan social, maîtrisant ainsi l'investissement dans l'intelligence humaine et mobilisant toutes les innovations qu'offre la richesse technologique.
Concernant le partenariat public-privé, Beji caïd Essebsi précise qu'il existe une interaction et un dialogue entre ces deux secteurs qu'il faut les promouvoir et les offrir toutes les conditions de réussite, pour la pérennité de l'entreprise et le renforcement de son rendement. "Nous avons opté ainsi sur l'approche de réforme basé sur le principe de partenariat et d'incitation à l'initiative économique qui ouvre de larges horizons et des perspectives d'avenir à tous".
Le chef de l'Etat a dû préciser dans ce contexte que le projet de réconciliation économique permettra de faire revivre l'esprit d'engagement et de patriotisme sans pour autant renoncer aux droits.
Il a souligné, en outre, que tout projet de partenariat qui réponde aux normes internationales en matière de productivité est un investissement pour les générations futures, un appui pour la stabilité et la concrétisation de la citoyenneté responsable.
De son côté, Ahmed Bouzguenda Président de l'IACE précise que "la complexité des défis imputés à la sphère privée ne se révèle pas sans un partenariat solide avec les protagonistes de l'Etat". A cet effet, le secteur privé devrait pouvoir participer pleinement à la construction des politiques qui le concernent. Partant de ce constat, "la question fondamentale qui se pose est au niveau de sa gouvernance et de sa représentativité: est-il suffisant de se concerter avec les organisations qui le représentent pour prendre connaissance pleinement et congrûment de ses orientations, de sa vision et de ses attentes".
Environ 1000 invités participent à cette 30 ème édition, dont des hommes politiques tunisiens et étrangers, des chefs d'entreprises, des experts, des bailleurs de fonds et des représentants de la société civile et des partis politiques.
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