Khalil Ghariani, président du comité des négociations au sein de l'UTICA, a indiqué dans la matinale de la radio Express FM, jeudi 3 décembre 2015, que les négociations avec l’UGTT n’ont donné aucun résultat concret et que les deux parties s’apprêtent à relancer le dialogue. Il a ajouté que la situation de l’économie nationale actuelle ne facilite pas la mission au regard du recul de différents indicateurs économiques. S’agissant de la croissance économique, Khalil Ghariani a expliqué que cela s’inscrit en fausse logique que de vouloir renouer avec la croissance au cours du dernier trimestre de l’année. Il faut plutôt tabler sur une amorce de la croissance économique à partir de l’année 2016.
Par ailleurs, concernant les augmentations salariales et le dialogue avec la Centrale syndicale, le président du comité des négociations a indiqué que ces dernières ne peuvent pas être basées sur les indicateurs économiques actuels qui sont en dégringole. Khalil Ghariani a précisé que, quand bien même il serait difficile d’opérer les augmentations salariales revendiquées à hauteur de 15%, il incombe aux entreprises la responsabilité d’instaurer la paix sociale qui a un rapport avec la production et l’avenir de l’entreprise. De ce fait, et selon les dires de Khalil Ghariani, les entreprises doivent se soumettre aux augmentations salariales et les accorder, en rappelant également l’indicateur de l’inflation qui renseigne le mieux sur le recul du pouvoir d’achat du citoyen.
Khalil Ghariani a indiqué, en outre, que l’augmentation que la Centrale patronale propose sur la base du taux d’inflation (estimé par le ministre du Commerce à environ 4%) est de l’ordre de 5%. Tandis que l’UGTT exige un taux d’augmentation de 10%, soit le double. Il est à rappeler qu’en 2013, une augmentation de l’ordre de 8% a été accordée, puisqu’en 2012, aucune augmentation n’a été octroyée.
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