Lors d'une réunion entre la secrétaire d'Etat au commerce, Penny Pritzker, et la délégation tunisienne en visite aux Etats Unis présidée par Beji Caied Essebsi, et consacrée aux perspectives de l'économie tunisiennes, les moyens de la renforcer et de traduire la transition politique en progrès économique, la responsable américaine a réaffirmer la nécessité pur la Tunisie d'entamer des réformes profondes, notamment dans le domaine du commerce, à même d'améliorer le climat des affaires et de créer un environnement attractifs pour les investisseurs.
Penny Pritzker a rappelé que le lors de sa dernière visite en Tunisie, les discussion avaient porté sur les réformes prioritaires visées par le gouvernement, alors nouvellement en place, il s'agissait notamment de la réforme du code de l'investissement, de la restructuration du système bancaire, la réforme fiscale, et un cadre pour le partenariat public-privé. Toutes ses réformes étant nécessaires, elles restent néanmoins insuffisante, selon Pritzker, qui souhaite voir ne vision économique à long terme qui puisse convaincre les investisseurs que leurs présence en Tunisie est un investissement intelligent durablement.
Pritzker a rappelé au président tunisien qu'il n'appartient pas au gouvernement américain de décider pour les compagnies US quand il s'agit d’investissement capitalistique, bien que la Tunisie soit d'une importante géopolitique significative pour les Etats Unis, le secteur privé américain décide en fonction des retours sur investissements attendus, il leurs faut par conséquent une vision claire sur le Business Plan du pays, y compris la conception à long terme des approches dans le domaines sécuritaire, et une bonne compréhension des secteurs que comptes favoriser le pays pour constituer la colonne vertébrale de son plan de développement.
La secrétaire d'Etat a ensuite annoncé, à titre d'exemple, la décision de Chris Nassetta, président du conseil d’administration de la chaîne Hilton, de revenir en Tunisie via un investissement de 5 millions de dollars pour la rénovation d'un établissement dans le centre de Tunis qui sera fin prêt l'année prochaine, elle a ensuite invité Béji Caied Essebsi et l'équipe qui l'accompagne à un dialogue avec les hommes d'affaires américains présent pour prendre note de ce qui peut les motiver en vue d'une implantation en Tunisie et, pour ceux qui y sont déjà, des problématiques qu'ils rencontrent et les mesures de nature à favoriser de futurs investissements.
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