Semaine au 13 février 2004.

Numéro : 
217

Titre

Plus fortes hausses

Titre

Plus fortes baisses

Titre

Les titres les plus dynamiques

% Cours % Cours Quantité Volume
SIAME 7,20 26,500 STIL -5,12 3,710 BT 13.026 678 193
SOTUMAG 6,39 11,490 UBCI -3,27 26,000 SIAME 13.361 346 963
GL 5,68 9,300 SIPHAT -2,39 8,170 TUNISAIR 34.395 305 713
BIAT 4,49 18,600 BNA -2,00 9,800 SFBT 4.581 224 751

Alors
que le flux des informations microéconomiques a été assez mitigé, l’indice
de capitalisation – TUNINDEX – a terminé la semaine quasi-stable à
l’image des données macroéconomiques parues en fin de la semaine. En effet,
le TUNINDEX a clôturé vendredi au niveau des 1272,25 points, soit une très légère
progression hebdomadaire de 0,10% pour un volume d’échanges en accroissement
de 45% à 2,8MDT pour près de 167 mille titres qui ont changé de mains. Ceci
dit, les chiffres macroéconomiques publiés suite à la réunion du Conseil
d’Administration de la BCT, le 12 février 2004, révèlent une balance des
paiements courants en situation quasi-équilibrée et un léger glissement de
l’indice des prix à la consommation de 0,2% au terme du mois de janvier 2004.
Par ailleurs, tiré vers le haut par une croissance mondiale, principalement
outre-atlantique, ainsi que le bon comportement de certains secteurs d’activité
en matière d’exportation tels que l’énergie, l’agriculture et
l’agroalimentaire, le taux de couverture s'est amélioré pour se situer à
86,1% contre 78% en janvier 2003.



Du Côté de l’actualité microéconomique, SIAME
a annoncé, dans un communiqué, que la société a mis en place un partenariat
industriel et commercial avec General Electric Power Controls – GEPC et ce, à
travers deux contrats. (1) un contrat de licence de fabrication de produits
General Electric en vertu duquel la société assurera la production de toute
une gamme de disjoncteurs modulaires et de contacteurs et (2) un contrat de
distribution de toute gamme de produits GEPC. Selon la SIAME,
ces contrats permettront à la société de mieux satisfaire une clientèle plus
large et de renforcer le potentiel d’exportation par la couverture de nouveaux
marchés. Il est à noter que le chiffre d’affaires semestriel 1S03 qui
s’est élevé à 9,219MDT (+1,3%), a tiré sa stabilité d’un accroissement
des exportations de 20,8% par rapport au 1S02 et que le CA export selon les prévisions
de la société devrait contribuer à hauteur de 30,2% au niveau d’un CA
global prévisionnel de 21,5MDT contre 22,96% en 2002, soit un rebond de 43% sur
la période 03/02. Côté cours, le titre a tenu la tête du palmarès des plus
fortes hausses avec un rebond hebdomadaire de 7,20% à 26,500 DT pour 13.361
titres qui ont changé de mains. Par ailleurs, les anticipations du marché sur
la ligne STEQ
pendant les derniers mois de l'année 2003 se sont avérées fondées vu la
forte progression de 46% à 0,924MDT de son résultat net provisoire, et ce,
pour un chiffre d’affaires en progression de 10% à 22,575MDT. Ainsi, STEQ
qui cumule depuis le début de l'année un rendement de 29,82%, a gagné encore
cette semaine 2,16% à 7,650 DT pour 28.961 titres traités. Il est à noter que
la société a informé le public depuis la mi-octobre 2003 des signes
avant-coureurs du présent résultat.



Dans la distribution, MONOPRIX
(inchangée à 27 DT : 1.320 titres) a publié un résultat net provisoire au
31/12/2003 de 4,431MDT, en légère progression de 4% par rapport au résultat
2002. Cette progression du résultat net est due en partie à l'accroissement
encore plus net du chiffre d'affaires qui s'est élevé à 117.724.509 DT contre
un CA02 de 86.616.515 DT, soit une hausse de 33%. Il faut dire que MONOPRIX
a affiché dès le dénouement de l’affaire BATAM une stratégie commerciale
et marketing assez agressive et ce, comme en témoigne son OPA sur la Société
Générale des Supermarchés – TOUTA. Ceci dit, l'augmentation parfaitement
proportionnelle des charges d'exploitation (+33% à 113.553.023 DT) n'a permis
de dégager qu'un résultat d'exploitation de 4.261.355 DT, en progression de
19% par rapport à l'exercice 2002. Notons, par ailleurs, que selon un intermédiaire
en bourse, le résultat net provisoire arrêté au 31/12/2003 de la SOTUMAG
(+6,39% à 11,490 DT : 1.446 titres) s’est inscrit en progression notable de
65,5% à 1,367MDT et ce, en dépit d’une moindre hausse du chiffre d'affaires
qui n’a progressé que de 3,5% pour s’élever à 5,813MDT.



Jouant le rôle de modérateur de tendance, SFBT
(4.581 titres) a clôturé la semaine sur une très légère glissade de 0,20%
à 49,200 DT avec, toutefois, un consensus au niveau de la barre symbolique des
49 DT qui s’est affiché lors de la clôturé de trois séances. Rappelons que
dans le but de diversifier encore plus son activité, SFBT
a fait son entrée en novembre 2003 dans le capital d’Agromed, à hauteur de
1,5MDT. Ceci dit, et selon ECOFINANCE, Agromed qui jouit de la présence du
fonds d’investissement international « African Infrastructure Fund – AIG »
dans son capital, compte doubler son chiffre d’affaires en 2004 et ce, grâce
à un développement sur des bases financières plus saines. Un chiffre
d’affaires qui s’est élevé à 40MDT en 2003 permettant à l’enseigne
Mamie Nova de s’installer en tant que numéro deux des produits laitiers. Il
est à signaler également que Agromed a acquis une deuxième usine à Tunis.



De l’autre côté du spectre, ELECTROSTAR
(+1,62% à 4,400 DT : 1.333 titres) qui est restée depuis le début de la
semaine sur un mouvement de rebond sur repli, après la correction qui a suivi
la publication de son résultat provisoire assez décevant, a terminé vendredi
sur une glissade de 1,78% à 4,400 DT plombée par le communiqué de presse
publié par Maghreb Rating. En effet, Maghreb Rating a confirmé les notes Long
Terme BB(tun) avec perspective d’évolution négative et Court Terme B(tun) et
annoncé simultanément le retrait de ces notes suite à la volonté exprimée
par la société. Il est à noter que Maghreb Rating a dégradé les notes
attribuées à la société en novembre 2003. Cette décision a été motivée
par la contre-performance enregistrée par la société en 2002 principalement
au niveau de son chiffre d’affaires. Cette tendance qui s’est poursuivie en
2003, sur la base des résultats provisoires, conjuguée à une dette de 29,3MDT
(hors effets escomptés et non échus) ont servi de base pour que l’agence de
notation puisse confirmer son opinion sus-indiquée et émise en novembre 2003.
Rappelons, par ailleurs, l’implication d’ELECTROSTAR
dans le plan de sauvetage de la société Héla d’Électroménager et de
Confort – BATAM (notée D(tun)).



Dans le bancaire, et hormis les résultats provisoires qui demeure dans
l’ensemble sur une note de stabilité notamment au niveau du produit net
bancaire sectoriel, BIAT
a initié dès le début de la semaine un mouvement haussier qui a porté le
titre au-dessus de sa résistance intermédiaire des 18 DT. En effet, l’agence
de notation internationale Moody’s Investors Services, a attribué, en date du
06 février 2004, les notations A3/prime-2 monnaie locale à la BIAT.
«..cette notation est basée sur des considérations sociales, politiques et économiques
du pays, d'une part . D'autre part, la note D pour la solidité financière a été
motivée par la capacité de la banque à générer des revenus et ce, malgré
une faible qualité de ses actifs… ». Par ailleurs, BH
(inchangée à 8,500 DT : 3.478 titres) a pu affermir, tout au long de la
semaine, sa marque au niveau de la barre symbolique des 8,500 DT, alors qu’UBCI
(735 titres) a subi des opérations de prises de bénéfices individuelles pour
terminer à 26 DT, soit une glissade de 3,27%, pour des quantités traitées
assez réduites.



Revenant sur les chiffres macroéconomiques en janvier 2004, et notamment au
niveau du secteur touristique, les nuitées globales ont connu une progression
de 8,9% contre 11,7% en janvier 2003, et les recettes en devises se sont accrues
de 10,2% contre une baisse de 4,4% une année auparavant. En parallèle, la
ligne du transporteur aérien national qui est restée sur une tendance assez
plate sur les quatre premières séances, est passée au-dessus de sa résistance
intermédiaire des 9 DT pour près de 20 mille titres échangés pour la seule séance
de vendredi. Ainsi, TUNISAIR
(34.395 titres) a clôturé vendredi à 9,030 DT, soit une très légère
progression hebdomadaire de 0,78%.