Lors de sa première réunion tenue avec les analystes financiers le 24/04/2001, Monsieur Slaheddine BOUGUERRA, Président-Directeur Général de l’UBCI, a présenté les performances et les perspectives de la banque.
Se définissant comme une banque universelle articulée autour de métiers spécialisés, l’UBCI s’est attelée à concentrer ses efforts pour le développement de segments porteurs tels que le marché des privés-professionnels et des entreprises. Pour attirer et fidéliser ces segments, la banque a mis en place un ensemble de pôles d’activité répondant de manière spécifique aux différents besoins identifiés, et c’est ainsi qu’ont été créés les pôles banque d’affaires, gestion de patrimoine (private banking), bancassurance, leasing et crédit à la consommation. D’ailleurs, l’UBCI, qui se positionne neuvième sur 13 banques, en terme de total bilan, et qui avec 41 agences représente 4,5% du réseau bancaire national, n’interprète pas ses parts de marché d’une façon classique. En effet, en détenant 5,17% du marché des dépôts et 6,13% du marché des crédits, l’UBCI estime surtout qu’elle détient 10% de son marché cible puisqu’elle se veut délibérément absente de certains secteurs comme le tourisme et l’immobilier alors qu’elle privilégie l’industrie et le commerce, et particulièrement l’énergie où elle détient une part de marché de 33%.
Avec cette vision claire de sa stratégie, la banque s’est dotée des moyens nécessaires pour atteindre les objectifs fixés, notamment en matière de ressources humaines et de système d’information. Ainsi, sur un effectif total de 805 personnes en 1998, il a été procédé au recrutement de 140 diplômés (maîtrise et plus) sur 3 ans, faisant passer le taux d’encadrement de la banque de 40 à 45%. De même, les investissements informatiques ont totalisé 4,4 MD en 2000, contre 2,4 MD en 1998, ce qui a permis à l’UBCI de disposer d’un système d’information répondant aux standards de la BNP-Parisbas. Enfin, la banque se lance dans un important programme de rénovation et d’extension du réseau avec l’ouverture prévue de 5 agences par an, toutes dotées de guichets automatiques et d’une identité visuelle propre à la banque.
Pour l’année 2000, l’UBCI a continué sa croissance en augmentant ses ressources clientèle, particulièrement les dépôts à vue qui représentent 42% tandis que les comptes d’épargne ne représentent que 27%. La croissance des emplois a été de plus de 25% avec une amélioration de la qualité des créances puisque la part des créances risquées passe de 14% en 1999 à 11% en 2000. Le taux de couverture des provisions atteint 75,8% contre 71,5% l’année dernière et la banque a pu assurer le recouvrement de créances provisionnées pour un montant de 8,7 MD. En termes de résultats, le Produit Net Bancaire a augmenté de 9% pour se situer au niveau de 62 MD et le résultat net a atteint 16,5 MD, soit une progression de 16%.
Enfin, le PDG a annoncé les objectifs de croissance et les résultats prévisionnels de l’UBCI. Au terme des trois prochaines années (31/12/2003), la banque devrait augmenter son PNB de 28% et son résultat net de 42%. Ces taux de croissance sont considérés par le PDG comme pessimistes puisque les réalisations du premier trimestre 2001 dépassent déjà le budget.
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