Bien que légère l’accélération dans le chiffre d’affaires
de

STEQ laisse apparaître une reprise dans l’activité du premier spécialiste de
la pièce de rechange en Tunisie. Cette augmentation de l’ordre de 6% a porté le
chiffre d’affaires des six premiers mois à 12,110MDT contre 11,380MDT pour la
première moitié de 2004 et 22,341MDT pour l’année 2004. Rappelons qu’en 2004, la
croissance a été plate. Au niveau de la marge brute, la baisse constatée
(-10,3%) est due à la nature cyclique de l’activité. Il faut savoir que la
pondération appliquée au niveau des marges varie en fonction de la structure des
ventes réalisées durant la période. Les arrivages des commandes revêtent aussi
un caractère volatil avec un éventail de 14,000 références et plus de 15
familles de produits. Cet aspect spécifique au métier de la pièce de rechange et
au commerce d’équipements importés en général, biaise la comparabilité des
chiffres semestriels. La marge brute fin juin 2005 ressort ainsi à 2,451MDT
contre 2,627MDT à fin juin 2004. Au niveau des résultats hors exploitations, les
écritures comptables portant sur les reprises sur provisions rattachées à la
participation stratégique dans la

SIAME d’un montant de 1MDT telles qu’elles figurent dans les états
intermédiaires 2004 ont laissé place à une provision pour dépréciation de titre
d’un montant plus faible de l’ordre de 0,173MDT. En retraitant le résultat
semestriel avant impôt de cet aspect purement comptable, la société aurait
réalisé une hausse de 25,7%. Sans ce retraitement,

STEQ boucle la première moitié de l’année sur un résultat net de 625 mille
dinars. Notons enfin, la baisse de l’encours de la dette financière à long terme
qui a impacté positivement les charges financières nettes baissant de 23% à
0,662MDT (compte tenu des provisions de nature financière).