Le rythme de l’activité économique a enregistré un certain ralentissement dans la plupart des pays industrialisés en raison des effets de la crise des crédits immobiliers, ce qui a amené la Réserve Fédérale américaine à réduire son principal taux directeur de 50 points de base. Cette situation s’est répercutée sur les marchés de change internationaux portant le cours de l’euro vis-à-vis du dollar à un niveau record, dépassant 1,4160.
Les prix des produits de base, notamment le blé et le pétrole brut, ont connu , une hausse sans précédent.
Au niveau national, l’activité économique a enregistré, à fin septembre courant, une consolidation de son rythme d’évolution, ayant intéressé la plupart les secteurs d’activité.
Dans le secteur industriel, la production a poursuivi sa progression à un rythme plus rapide qu’une année auparavant (10,2% à fin juillet 2007 contre 2,2%), en relation avec la consolidation des secteurs des industries manufacturières et de l’énergie.
Pour le secteur touristique, le nombre de touristes étrangers s’est accru, au cours des huit premiers mois de l’année, de 3,4% et les nuitées globales ont enregistré une légère augmentation de 1,1%.
S’agissant des échanges commerciaux avec l’extérieur et selon les données disponibles jusqu’au 20 septembre 2007, les exportations se sont accrues à un rythme plus rapide que les importations, permettant d’améliorer le taux de couverture qui a atteint 80,7%.
Les recettes touristiques en devises ont progressé, au terme de la deuxième décade du mois de septembre 2007, de 8,7% par rapport à l’an passé ou de 5,7% sans l’effet change, atteignant environ
2.225 MDT. De même, les revenus de travail en espèces se sont accrus, au cours de la même période, de 9,4%, dépassant 1.243 MDT.
Suite à ces évolutions, le déficit courant a atteint, au cours des huit premiers mois de 2007, 641 MDT ou 1,4% du PIB.
Les avoirs nets en devises se sont élevés, le 24 septembre 2007 , à environ 9.389 MDT ou l’équivalent de 149 jours d’importation.
Sur le plan monétaire, l’agrégat M3 et les concours à l’économie ont augmenté, à fin août 2007, de 8,5% et 5,6%, respectivement.
La liquidité bancaire sur le marché monétaire s’est de nouveau améliorée en août 2007, après avoir connu un resserrement le mois précédent, donnant lieu à une situation de surliquidité et amenant la Banque Centrale à éponger une enveloppe moyenne de 103 MDT.
Cette tendance s’est poursuivie au cours du mois de septembre, , nécessitant une intervention accrue de l’Institut d’émission qui a épongé, en moyenne, 235 MDT.
Le taux d’intérêt sur le marché monétaire a fluctué, depuis le début du mois de septembre 2007 et jusqu’à la date du 26 dans une fourchette de 5,09% à 5,38%.
S’agissant de l’évolution des prix, le taux d’inflation s’est replié, au cours des huit premiers mois de 2007, pour revenir à 2,6% contre 4,7% un an plus tôt.
Quant à l’évolution du dinar sur le marché des changes, celle-ci a dégagé, depuis le début de l’année et jusqu’au 26 septembre 2007, une dépréciation de 3% vis-à-vis de l’euro et une appréciation de 4,2% par rapport au dollar.
A la lumière de ces évolutions, le Conseil d’Administration décide de maintenir inchangé le taux d’intérêt directeur de la Banque Centrale.
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