L’économiste tunisien et professeur de finances à HEC Paris, monsieur Moncef Cheikhrouhou, a déclaré ce 8 octobre 2008 lors d’un débat sur une chaîne TV du Golfe qu’il n’y a pas de souci à se faire sur l’économie réelle des pays arabes et des pays émergents, plus généralement.
Il a expliqué les déboires des investisseurs arabes dans la région du Golfe par l’importance de leurs placements dans des institutions américaines et européennes touchées par la crise des « subprimes ».
Il a cité, à cet égard, le cas des deux pays émergents les plus en vue, la Chine et l’Inde, où il n’y a eu aucune intervention publique des plus hauts responsables car l’économie réelle (par opposition à l’économie financière) de ces pays n’est pas directement concernée par la crise financière internationale et continue, de ce fait, à carburer presque normalement. Il a ajouté que même, en cas de récession en Amérique et en Europe, ces pays émergents perdraient au plus 1% de taux de croissance de leurs PIB et ce en raison du différentiel de croissance qui subsiste entre ces pays (émergents) et les pays les plus développés touchés de plein fouet et par la crise financière et par la récession économique.
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