Le baril de brut pour livraison mai 2006 s’est inscrit en
hausse hier soir sur le Nymex (New-York) dépassant la barre des 70$ US et
pointant du coup juste en deçà de son plus haut niveau enregistré fin août 2005.
En cause, les tensions concernant l'Iran et le Nigéria, mais également l'annonce
de stocks US d'essence en vive baisse et ce, à l'approche de la « driving season »
estivale aux États-unis.
Notons que ce prix est loin d’être un plus haut historique
absolu en tenant compte de la correction « inflation ». C’est au début des
années 80 que le baril a culminé à 82$US et ce, au début du conflit Irak-Iran.
Selon l’avis de plusieurs analystes, ce niveau de prix (70$US) demeure
relativement maîtrisé par la plus part des économies tant que la croissance est
solide et que ces mêmes économies continuent à consommer de l’énergie. Le danger
serait que la croissance, notamment mondiale, n’arriverait plus à se défaire de
l’effet prix ou encore l’inflation induite par les coûts.
Concernant l’économie nationale, le baril de brut a été
budgétisé aux alentours de la barre des 60$US, soit un niveau que dépasse
relativement le cours moyen mondial depuis le début de l’année.