Le prix du pétrole côtoie son plus haut niveau depuis2014, à New York et à Londres, en réaction à l'impact attendu des sanctions américaines contre l'Iran sur l'offre mondiale de brut, même si elles n'entreront en vigueur qu'à partir de novembre.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en novembre, référence américaine du brut, a gagné 2,05 dollars pour clôturer à 75,30 dollars sur le New York Mercantile Exchange. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, a fini à 84,98 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 2,25 dollars par rapport à la clôture de vendredi.
Le marché s'inquiète face à la tendance baissière des exportations iraniennes de brut, au plus bas depuis février 2016, à 1,72 million de barils/jour, rapporte l'agence Bloomberg, soit un repli de 39% par rapport au mois d'avril, date du retrait américain de l'accord avec l'Iran sur le nucléaire.
Parallèlement, le marché s'attend à une baisse des extractions aux Etas Unis, et en Arabie Saoudite, d'autant que la production de pétrole de schiste américain entre le Texas et le Nouveau Mexique, bute sur des problèmes logistiques, en manque de pipelines.