Le marché des blocs a fourni du volume à un marché amorphe et peu liquide. Une transaction importante portant sur 1 331 900 titres a eu lieu sur SOMOCER au prix unitaire de 2,090 DT, l’équivalent en valeur de 2,8 MD. Le volume total sur la cote de la bourse de Tunis s’est ainsi élevé à 4,2 MD. L’indice phare, après deux journées dans le vert tracté par les valeurs financières et quelques industrielles, a viré au rouge, perdant 0,26% à 3680,32 points. Ce retournement est nettement reproduit au niveau d’une balance des variations déséquilibrée avec 23 baisses contre 14 hausses.
Les mauvaises performances de la journée sont enregistrées du côté de la SIPHAT qui se replie de 2,97% à 18,920 DT. Tuninvest SICAR, baisse de 2,28% à 11,140 DT dans l’attente du verdict final sur la réponse qu’elle a envoyée à l’administration fiscale pour contester le montant de 2,7 MD de compléments d’impôts et taxes. Par ailleurs, la société demeure attentive à la situation de SIL, dont le carnet de commandes pour l’année en cours pourrait connaître un net redressement après un exercice 2008 catastrophique. Le management prévoit une reprise sur provisions sur la ligne SIL une fois les indices d’amélioration sont confirmés.
Le titre BIAT, après avoir ouvert à 49 DT, finit sa journée, emmené par la tendance générale, à 48,500 DT (-1,98%). TPR a vu son élan se rompre à 5,580 DT, glissant jusqu’à 5,430 DT au milieu de la séance avant de finir légèrement au dessus à 5,460 DT, réalisant le deuxième échange de la journée pour 152,7 mille DT. Au registre des hausses, ICF s’est adjugé la meilleure performance de la cote, en hausse de 3,83% à 49,850 DT. Le titre a longtemps côtoyé la barre des 42 DT durant le mois de Mai avant d’amorcer un retour en force au-delà du support des 46 DT, et s’approcher progressivement des 50 DT. La société escompte un CA sur l’année entière 2009 de 65,6 millions de DT, comptant se rattraper sur le second semestre après une réduction de la capacité de production durant le 1S en faveur d’une meilleure qualité, d’après les propres termes de la société ; ICF a pu faire face au reflux de la production et du prix de l’aluminium sur le marché mondial. L’appréciation du dollar a eu un effet favorable sur le second trimestre malgré la baisse du chiffre d’affaires net FOB trimestriel. Le marché semble donc revaloriser le titre sur la base de cet effet de change positif et de la reprise des commandes.
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