Le ministre du tourisme, René Trabelsi a expliqué, en marge du du rendez-vous mondial WTM London, que la faillite de Thomas Cook a amené l’industrie touristique tunisienne à se demander comment et pourquoi cet opérateur emblématique a été laissé pour compte en ces temps difficiles, en dépit du fait que Thomas Cook ne représentait qu’environ 3% de l’activité touristique totale de la Tunisie. Ceci n’a pas empêché le fait que cet effondrement se fasse lourdement sentir dans différentes destinations et stations touristiques du pays.
Depuis, d’autres voyagistes ont montré leur intérêt à prendre la succession de Thomas Cook en Tunisie. Ainsi, Tui s’est montré prêt à étendre ses opérations en Tunisie et des entreprises comme Jet2holidays et easyJet Holidays ont fait part de leur vif intérêt pour reprendre une partie de l’activité de Cook.
Par ailleurs, René Trabelsi a expliqué que la Tunisie était largement capable de pivoter autour des marchés émergents pour capter de nouvelles capacités touristiques comme elle a pu le faire avec le marché russe, à titre d’exemple. Le ministre a déclaré que l’effondrement de Thomas Cook ouvre tant de portes à d’autres voyagistes parce qu’à un moment donné, Thomas Cook exigeait l’exclusivité des hôtels, bloquant les autres voyagistes
Enfin, le ministre du tourisme a expliqué que la Tunisie cherchera, désormais, à améliorer la qualité de ces vacances et à les rendre plus attrayantes pour les visiteurs haut de gamme.
Ces efforts porteront notamment sur le développement de nouveaux labels de qualité dans les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration. Marriott, Four Seasons, Radisson, Accor et The Ritz font également partie des hôtels et des marques qui seront de retour en Tunisie
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