L’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur (FIPA) a publié les indicateurs statistiques relatifs à l’investissement au titre de l’année 2014. En effet, les flux entrants d’investissement directs étrangers ont accusé une baisse en comparaison à l’année dernière de l’ordre de -5,8% pour s’établir à hauteur de 1,88 milliards de dinars contre 2,0 milliards de dinars en 2013. A noter que les IDE n’ont pas retrouvé le niveau d’avant crise à savoir en 2010 où ils se sont établis à 2,4 milliards de dinars.
Au niveau des secteurs, les principaux investissements étrangers en Tunisie ont été réalisés dans le secteur pétrolier et gazier avec un taux de 54,1%, dans un second rang le secteur des services avec 26,5% et en tertio le secteur de l’industrie avec 18,9%. Quant au secteur de l’agriculture, il demeure pauvre en termes d’investissement avec un taux avoisinant le 0 (0,5%) en 2014. S’agissant des flux bruts des IDE entrants, la plus grande partie est de provenance européenne : Italie, Grande Bretagne, Autriche dans le secteur de l’énergie. Le premier investisseur de la Tunisie à savoir la France, conserve une place de premier ordre en termes d’investissements étrangers ainsi qu’en flux hors énergie : environ 1270 implantations couvrant des activités aussi diversifiées de la finance-banque, la pharmacie, la grande distribution, et notamment l’aéronautique. Par ailleurs, le Qatar et depuis la participation de Qatar Telecom au capital de l’ex-Tunisiana, prend la place d’un provider d’IDE tout autant que celle des pays de l’UE.
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